Avril 2015, le célèbre
torero Juan Jose Padilla a été encorné à Seville.
Les anti-corrida ne sourient pas mais ne plaignent pas non plus le torero.
Les anti-corrida ne sourient pas mais ne plaignent pas non plus le torero.
De mon côté, c'est une
bien mauvaise nouvelle.
Car d'un certain point de
vue, ce genre d'accident rarissime et spectaculaire donne de la
valeur à ce que les aficionados nomment « combat ».
Imaginez en effet la corrida sans ses mythiques toreros morts et sans ses mauvais coups de corne....elle disparaîtrait tout simplement, faute d'enjeu.
J'imagine déjà Simon Casas magnifier la dangerosité de toréer et encenser les toréadors pour leur immense courage... Mais il a tort, bien évidemment.
Imaginez en effet la corrida sans ses mythiques toreros morts et sans ses mauvais coups de corne....elle disparaîtrait tout simplement, faute d'enjeu.
J'imagine déjà Simon Casas magnifier la dangerosité de toréer et encenser les toréadors pour leur immense courage... Mais il a tort, bien évidemment.
Je ne vais pas revenir sur
le fait qu'un taureau n'est qu'un herbivore, qu'il est bien plus
impressionnant que dangereux et qu'il subit une préparation avant
d'entrer dans les arènes visant à le diminuer physiquement tout en
le rendant plus agressif.
Le torero a 99 999 chances sur 100 000 de gagner contre le taureau. Le taureau a donc une seule chance sur 100 000 de l'emporter. Comme le dit si bien Roger Lahana « ce n'est pas un combat, c'est un massacre ». De plus, la mère d'un taureau vainqueur est également abattue, de peur qu'elle n'engendre un autre champion.
Où est le courage du torero ? Sa prise de risque ? Quelle est la valeur de ce combat perdu d'avance pour le taureau ?
Malheureusement, les
arènes continuent d'accueillir des personnes avides de sensations en
tout genre. Les payeurs en veulent pour leur argent, ils veulent du
« spectacle », un détail sensationnel à raconter à
leurs amis, quelque chose qui apporterait de l'originalité à leurs
souvenirs, que ce soit un torero encorné ou une bête qui hurle de
douleur. Rappelons au passage que ce sont eux qui font prendre un
risque au torero.
J'aimerais que les
taureaux gagnent toujours ou jamais mais pas « quelques rares
fois ». Car ces rares fois ne sont pas assez nombreuses pour
que ce spectacle soit jugé trop risqué pour l'homme et donc
interdit, mais elles le sont suffisamment pour maintenir un doute
chez les sots et faire frémir le public.
Rejoignez-nous dans notre
lutte contre la corrida avec le Crac Europe à Alès, le 16 mai 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire