1 janvier 2015

Cinq raisons pour lesquelles les sanctuaires pour animaux de ferme sont vitaux pour la défense des droits des animaux

Cet article est partiellement une traduction d'un article de theirturn.net. Je l'ai enrichi avec les commentaires et avec mes propres connaissances. 

Les sanctuaires pour animaux de ferme sont absolument vitaux pour les mouvements de libération animale. Et ce, pour plusieurs raisons.

1/ Les sanctuaires pour animaux de ferme offrent une vie paisible à des milliers de poulets, vaches, chevaux, brebis et bien d'autres encore. Eux qui n'ont connu que négligences, privations, violences, mutilations et enfermement.

Photo: Woodstock Farm Animal Sanctuary

2/ Les sanctuaires pour animaux de ferme permettent  à des gens qui "consomment" des animaux (viande, peaux, etc.) de pouvoir se socialiser avec eux, ce qui pourrait - et qui arrive, souvent - influencer plusieurs d'entre eux dans leur décision de retirer les animaux de leurs plats et de leurs penderies.

Photo: Woodstock Farm Animal Sanctuary
Jenny Brown et Doug Abel, les cofondateurs du Woodstock Farm Animal Sanctuary, situé près de New York, ont partagé les histoires des nombreux animaux à qui ils offrent refuge. Aujourd'hui, ils ont parlé de Fawn ("Faon") - et vous allez en tomber amoureux -. Son histoire aide à montrer et à informer ceux qui n'ont pas encore pu faire la connexion entre les individus non-humains et la nourriture dans leurs assiettes.


3/ Les sanctuaires pour animaux de ferme sont vraiment très motivants pour les militants du droit animal qui veulent les protéger aux travers de plusieurs actions comme le véganisme, les manifestations, la politique et toute autre forme d'aide.

Si vous avez pu lire ici-même notre journée d'aide dans un de ces sanctuaires, vous avez déjà eu un petit aperçu de la véracité de cet effet.

4/ Les personnes qui tiennent ces sanctuaires sont très bien placées pour parler au nom de leurs animaux pensionnaires. Elles vivent tous les jours auprès d'eux et ont donc la crédibilité nécessaire pour dissiper les fausses idées insufflées par des publicités mensongères, déconnectant des animaux et de leurs personnalités. De plus, quand vous avez une relation personnelle avec des animaux dans un sanctuaire, vous n'oubliez jamais pour qui vous défendez les droits des animaux. Ils sont là en chair et en os, vivants et pleins de sentiments, pas juste une donnée abstraite.

5/ Ces sanctuaires eux-mêmes ont très souvent débuté d'une rencontre, une rencontre entre un humain et un animal. C'est aussi simple que cela. Même Esther the Wonder pig (son histoire) a chamboulé ceux qui l'ont adoptée au point qu'ils en sont devenus végans et ont eux-même ouvert un sanctuaire au Canada récemment, Happily Ever Esther.

Parmi les bonnes nouvelles, vous trouverez désormais une carte qui recense ces refuges-sanctuaires ! Elle est maintenue par le site animal-lovers.eu. On remarque la présence du F.R.I.E.N.D. dans le sud de l'Angleterre, où notre prochaine visite aura lieu bientôt. 


Parmi les moins bonnes nouvelles, la présence d'un seul point en France, le refuge Lily Deuxième Vie  qui est un jeune refuge qui s'est lancé récemment. Il est bon de rajouter la Ferme des Rescapés ainsi que l'association belge Animaux en péril par exemple. Il manque également d'autres endroits qui, même si ils sont plus ... spécifiques à une espèce, permettent d'ouvrir les yeux sur des animaux auxquels on ne pense pas lorsqu'on regarde leurs morceaux en barquettes, d'un œil distrait. 

L'association GroinGroin (FB) fait un superbe travail pour les cochons, que vous pouvez voir plus bas dans le reportage de l'émission "Hélène et les animaux" ci-dessous. Il y a également le domaine des Douages (FB) (reportage) pour les moutons et brebis. Vous avez le Santuario Gaia (FB) (vidéo) proche de la frontière coté espagnol, mais également des sanctuaires listés par l'association One Voice en France et ailleurs. Si vous en connaissez d'autres, je ne saurais que trop vous encourager à leur montrer cette carte et à s'y inscrire.


Maintenant, il est important de se poser les questions suivantes : 

Quelle est la dernière fois où vous avez vu un cochon, un mouton, une poule vivant dans son environnement propre ? 
Avez-vous pu avoir un contact privilégié avec elle ou lui ?
Avez-vous pu prendre quelques minutes pour observer sa sensibilité et sa personnalité, de vos propres yeux ?

Si vous ne parvenez pas à vous en souvenir, vous aurez compris l'importance de pouvoir faire de telles rencontres. C’est là tout l’objet de cet article : encourager à rétablir la proximité entre les animaux et nous, car aujourd’hui tout est fait pour que s’installe une distance pour ne plus penser à eux, tout en accusant ceux qui veulent la rétablir d'être "déconnectés de la nature".

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