La ville de Londres est probablement une des meilleures villes européennes occidentales pour être végan, avec Berlin, Barcelone et Glasgow (élue la ville la plus "vegan-friendly" par PETA). Ceci se manifeste par la présence du VegFest, dont la popularité est montée en flèche après un certain scandale à la viande de cheval, soit à peine un scandale de plus au pays qui a connu la maladie de la vache folle, ou des multiples manquements aux lois sur les traitements fait aux animaux en abattoirs (pétition en cours).
C'était donc une obligation que d'y faire un passage. Ce type de conventions est similaire à toute autre : des ONG présentant leurs missions, des vêtements, des cosmétiques, des "célébrités" venant faire des conférences, des activités et surtout, SURTOUT, de la nourriture PARTOUT. Le tout sur plus de 200 stands répartis sur deux étages. De quoi écouler son salaire si on ne s'écoute pas sur un budget. Le tout gentiment végan, pour les 70 ans de la Vegan Society.
A) Les ONG
B) Les vêtements
C) Les cosmétiques (et associés)
D) Les conférences des "célébrités" et autres activités
E) La nourriture
F) Achats et Bilan
A) Les ONG
Commençons justement par la Vegan Society. Cette dernière disposait d'un stand spécial qui lui permettait de vendre des produits et livres emblématiques. Notamment le "passeport vegan" qui permet d'expliquer dans un nombre incroyable de langues très poliment ce que l'on peut manger ou non si on va au restaurant, pour éviter de se faire piéger. Ils vendaient également plusieurs types de vêtements, notamment ce pull pour le "mois international végan" de novembre 2014. La possibilité d'adhérer sur place était évidemment possible, avec abonnement dégressif dès lors qu'on abonne plusieurs personnes du même foyer. Pour les 70 ans, il y avais droit à un petit sac avec plusieurs produits qui sera présenté plus bas.
Quelques exemples d'articles proposés |
Et un pull pour le mois international végan (Novembre 2014) |
Parmi les autres organisations, on pouvait évidemment compter sur la présence de Greenpeace et surtout de Sea Sheperd, qui n'ont pas été installés côte à côte, évidemment, vu les petites rivalités qu'on leur connait. Plusieurs associations caritatives animales étaient présentes, comme HillSide, qui offre un sanctuaire à de nombreux animaux "de la ferme" et également le refuge Wood Green (voir photo) qui sauve à la fois chiens et chats mais aussi petits rongeurs, poules et coqs.
Un stand très visuel, dont des petits jeux pour enfants |
Leurs petits protégés en photos |
Le stand le plus remarquable à mon sens est venu de Viva!, l'équivalent anglais de L214 car leurs campagnes sont également dirigées vers les animaux de ferme, qu'ils complètent également par une campagne "30 jours vegans" (en anglais), un e-mail par jour avec des recettes, des listes de produits, des conseils nutritionnels pilotés par une équipe de professionnels, et des démos de cuisine.
Ils disposent également d'une section Viva! Health (santé-nutrition). Celle-ci se charge d'examiner les études scientifique et de les compiler. On arrive donc à des campagnes comme White Lies ("les mensonges du lait") qui montre que le lait a une corrélation avec BEAUCOUP de maladies (petit plaisir, en anglais, car on devine facilement leur traduction : the consumption of cow’s milk and dairy products is linked to the development of teenage acne, allergies, arthritis, some cancers, colic, constipation, coronary heart disease, Crohn’s disease, diabetes, dementia, ear infection, food poisoning, gallstones, kidney disease, migraine, autoimmune conditions, including multiple sclerosis, overweight, obesity and osteoporosis.) et Safety of Soya ("la sécurité du soja") qui recense les études et qui vont au delà du délire ambiant émotif actuel. Délire qui a reçu déjà plusieurs réponses (1, 2, 3). C'est une association solide avec un message graphique fort.
"Les petites victimes du petit-déjeuner", à rapprocher de la campagne récente de L214. Au second plan, les impacts environnementaux de produits et pratiques occidentaux. |
L'âge de la viande consommée, l'équivalent humain serait des enfants à peine capables de marcher. Cette infographie a été traduite en français. |
D'autres associations comme Animal Aid ou The Black Fish étaient également de la partie, mais par manque de temps, il a été difficile d'en savoir plus sur leurs actions.
Ils n'étaient pas présents à cet événement-ci, mais à un autre événement où une escapade avait également été faite : le London Vegan Festival (quoi DEUX festivals végans en UN mois ? La chance ! Oui, grave.) mais je souhaite pour finir attirer également l'attention sur Animals Asia Foundation pour leur but assez peu commun et leur succès. Leur mission première est de sauver les ours du "bear bile farming" (élevage d'ours pour leur bile), d'aider à transformer les espaces de vie des animaux de zoo en espace semi-naturel mais également de promouvoir des comportements plus responsables envers les animaux au sein de l'Asie, où des animaux comme le chien et le chat sont parfois consommés couramment avec beaucoup de violence et sans aucune nécessité de survie dans certaines régions.
B) Les vêtements
Sujet bien moins sérieux et frivole, les vêtements. N'ayant pas eu de besoin particulier à ces dates-là, je n'ai pas fait très attention. Néanmoins, on relèvera la présence des chaussures Wills. Il y avait une dizaine de stand, notamment du bambou bio, etc. De cette façon, on peut se rappeler que les végans sont également attachés à "mieux-vivre", à moins polluer et à vouloir tendre vers moins d'exploitation.
Les stands des ONG (Sea Sheperd, Greenpeace, Viva! et d'autres) proposaient également des vêtements à leur effigie.
C) Les cosmétiques (et associés)
Sujet pour lequel j'ai encore moins de compétences : les cosmétiques. La présence de mastodontes comme Lush ou Lavera était accompagnée de plusieurs petits stands de marques véganes pour lesquels c'était l'occasion de se faire connaitre.
Mon attention a été attirée par le stand Vegan Faces, un "pionnier dans la peinture sur visage". Les travaux sont plutôt beaux et qui vend par la même occasion quelques produits. Non, je n'ai pas profité de ces services :).
Parce que pour avoir des papillons dessinés sur la joue, il n'y a pas besoin de les avoir dessinés d'abord sur un lapin ou un singe. |
En tout dernier, un achat de shampooing a été fait au stand de The Rabbit Hole, le seul -à ma connaissance- salon de coiffure végan et bio à Londres (et ailleurs ?), dans le sens où il ne s'approvisionne qu'en produits non testés. Ce salon fera l'objet d'un article à part entière par la suite.
D) Les conférences des "célébrités" et autres activités
Le VegFest se déroulait sur deux étages, un pour les stands, et un pour les conférences et activités. Alors il y avait BEAUCOUP de monde qui parlait dont je n'avais aucune idée de qui ça pouvait bien être, néanmoins, plusieurs personnes ont attiré mon attention pour des raisons et d'autres, ou parce qu'il semblait "d'intérêt commun" d'aller les voir.
Parce que certaines connaissances sont fans, la personne de Rawlesque faisait une démonstration, une coach crudivore végan, qui a un certain sens visuel car elle est également modèle photo. Pour certaines personnes, le "discours" végan n'est "pas sexy, pas bien enjolivé, ne donne pas envie". Depuis je leur ai envoyé le lien, j'attends encore la réponse. Là, on ne pourra pas dire que tout n'aura pas été fait pour les convaincre.
De loin en coup de vent parce que sa démonstration se chevauchait avec deux autres. |
Parmi ceux qu'il était important de voir : les gens de Vegetarian Guides ! Ou comment, français à Londres, voir une conférence sur comment manger végétarien/végan ... à Paris. A l'heure actuelle, le match Londres-Paris est largement remporté par Londres avec plus d'une quarantaine d'endroits totalement végans, contre une vingtaine actuellement à Paris, en pleine expansion cependant.
La version francophone du livre "Vegetarian Paris" devrait être programmée pour bientôt.
On peut relever la présence d'une scène de spectacles, occupée par des humoristes, qui devaient être là parce qu'ils étaient végans -peut-être-. C'était l'occasion de voir un mentaliste, de ne pas tout comprendre mais de bien rigoler tout de même.
Pour un sujet plus sérieux, une intervenante de Viva! a présenté les résultats des recherches du dossier Safety of Soya, une vidéo de la même conférence se trouve d'ailleurs sur le site.
La conférence championne aura été pour moi celle de Melissa Morgan, plus connue sous le nom de Ms. Cupcake, dont le livre est sorti récemment en France, traduit aux éditions l'âge d'homme ! Je pense que si je devais donner la parole à quelqu'un dans une salle comble, ce serait à elle tellement elle était enjouée et incroyablement intéressante à écouter.
Il a été possible d'en apprendre plus sur comment, pourquoi, quand elle s'est lancée, animée par un certain désir de pâtisseries, et une allergie au lactose accompagnée d'un "tant qu'à faire, autant faire sans les œufs !". Elle a discuté de conseils généraux sur comment "végétaliser" des recettes de pâtisseries traditionnelles, en poussant jusqu'au conseils de la cuisson, ainsi que des points subtils, mais importants à connaitre :
- Plus que de la margarine, qui contient également de l'eau, voire est fait avec des grasses saturées, il est parfois plus intéressant de considérer directement l'huile pour remplacer les corps gras. Elle utilise beaucoup d'huile de pépins de raisins, plus locale, pour un résultat similaire.
- Un œuf n'est jamais fait qu'à 80-90% d'eau et fait environ 100g, donc il faut parfois penser à rajouter ces 90-100g d'eau restant pour ne pas finir avec un gâteau trop sec si on garde le même temps de cuisson.
- D'après ses -nombreux- tests, la meilleure solution pour faire des cookies sont les formulations de type "No Egg", plutôt que de l'amidon seul, elle les utilise couramment à la boutique.
D'une manière générale, si on veut pouvoir réaliser une recette de pâtisserie végétale, il faut oser pousser la chose jusqu'à considérer la raison de la présence de chaque ingrédient de la recette de base.
Elle a ensuite répondu aux questions des spectateurs et a même offert (oralement) une recette de brownie végétal-minute au micro-onde dans un mug, mon anglais était un peu trop limité pour pouvoir tout noter hélas :)
Enfin, tout n'était pas spécialement intéressant, j'ai vu une personne se présentant comme chercheur, avec le titre aguicheur "pourquoi il arrive que le végétarisme échoue, et que faire à ce sujet ?", mais tentant d'exposer des théories pas très scientifiques et un peu foireuses, n'étant pas très capable de fournir des références scientifiques sérieuses (au contraire de Viva! qui complétait son discours en donnant les références sur un écran), et ne parvenant absolument pas à indiquer quelle nourriture manger de façon claire. C'était un peu du temps perdu.
Un coin avait été dédié à la projection de films, notamment Cowspiracy, promis je l'espère à un visionnage par le plus grand nombre, mais également The Ghost in our Machine, et plusieurs autres. Le plus connu des films de ce genre étant Earthlings ("Terriens"), bien entendu.
Le monde anglophone peut désormais compter sur un magazine pour relayer les infos d'une manière désormais un peu oubliée : Vegan Life, qui, comme son nom l'indique, parle des informations du "monde végan". Mon gros coup de cœur pour y avoir appris l'histoire de ces deux personnes qui ont sauvés 3000 poules d'un accident de camion pendant que chauffeurs et services vétérinaires les auraient laissés crever au milieu de leurs camarades mortes. Cette histoire est restée muette coté français, d'habitude si prompt à dénoncer les errements agricoles d'autrui.
D'un coté plus fun, voici une perle d'une personne de la communauté crudivore tenant un café : "L'ADN de la planète est lié à notre ADN et à l'ADN des végétaux". Le tout après un gros passage pour demander aux gens de plus s'aimer et d'aimer ce qu'ils mangent car sinon, les gens ne risquent pas d'accrocher non plus.
E) LA BOUFFE
ENFIN, vous l'attendiez, la bouffe ! Qui dit véganisme commence par dire nourriture, à plus de 50%. C'est pourquoi celle-ci vient en dernier. On avait largement de quoi y trouver son compte entre les grandes marques, petites fabriques, stands type "foodtruck", pas mal de monde était là à part quelques grands absents comme VBites qui ont annulé au dernier moment, malgré leur sponsoring.
Commençons de façon très logique par les sucrés. Les chocolats Moo-Free sont parlants et se démarque par des logos d'animaux type cartoons. On notera que eux, au moins, peuvent montrer des animaux heureux sans mentir. On peut les trouver ici dans certains grands supermarchés comme Sainsbury's ou Whole Food Market. Au niveau qualité, ils se défendent vraiment très bien comme chocolat de tous les jours à croquer et je n'aurait aucune honte à les proposer à coté d'un thé.
Les barres Nakd sont quant à elles fabriquées sur une base de dattes et de noix de cajou, sans sucre ajouté. En même temps, vu tout ce que peut contenir une datte séchée en sucre, ça ne serait pas la peine. Quelques autres fruits viennent adapter les "recettes". Pratique en cas de petite faim, mais terriblement facile à faire soit-même pour encore plus de libertés probablement.
La palme du logo le plus mignon revient aux chocolats Moo-Free. |
Des barres de dattes et de cajou, crues. |
Les gens ne gardent du véganisme que ce qui les arrange, à savoir "mangeur de graines germées ou salades crues sans accompagnement". Je leur poserait le nez sur ce stand aux pâtisseries gargantuesques : "Big Fat Vegan Bakery" ("Bonne grosse et grasse patisserie végane", si vous avez mieux). Un apfelstrudel (donc à la pomme) et un danois à la cerise ont été goutés, et chacun d'eux aurait pu représenter un repas entier vu leur taille et tellement ils devaient être caloriques. Pas mauvais en goût, mais presque trop grand et trop gras.
Bonjour, je voudrais du gras avec supplément gras, et vous me rajouterez un peu de sucre s'il vous plait. |
Apfelstrudel et Danois à la cerise |
Et les marshmallows alors ? Ces bonbons à base d’œufs, de miel et de gélatine vous donnent du mal pour être abandonnés ? Qu'à cela ne tienne, l'entreprise Ananda Foods est parvenue à s'en passer pour proposer un produit plus léger et tout aussi aérien et savoureux. Cette dernière a même remporté le prix du meilleur entrepreneur de l'année 2012 (voir site) ! C'est dire si son invention et la montée de son entreprise ont reçu un accueil chaleureux.
Le chocolatier Cocoa Feliz avait également fait le déplacement. Comme son nom l'indique, il base l'essentiel de ses préparations sur l'huile de coco. Par manque de budget, seuls deux petits morceaux ont pu être goûtés, sans pouvoir convaincre, mais ils avaient beaucoup de choix et un tel stand doit sans doute receler de sacrés pépites.
Le stand |
Les paquets de marshmallows |
Les merveilles du stand de Cocoa Feliz n'ont pu être dévorées que des yeux. |
Je vous en ai déjà parlé en long et en large lors des conférences, voici le stand de Ms. Cupcake en photo ! Largement pris d'assaut, les achats ont été repoussés ... jusqu'au moment où ils ont fini sold-out ! Leur magasin étant sur Londres, un passage à depuis été réalisé et fera, lui aussi, l'objet d'un article à part !!
Voilà pour l'expérience des produits sucrés végétaliens, d'une telle variété dure à imaginer quand on n'est pas habitué, des plus "healthy" aux plus gras, tout est possible. Ces stands ne sont qu'une petite partie de ce qu'il a été possible d'expérimenter, d'autres petits exposants proposant également des brownies à base de dattes, des barres de noix, mangue, caroube et j'en passe...
Occupés ? Non, vous croyez ? |
De son coté, Plamil a fait le pari d'être généraliste dans ses alternatives aux produits à base de lait et œufs. Tous leurs produits qui ont pu être goutés (tablettes, chocolat à tartiner, mayonnaise) sont de qualité ... honnête. Honnête dans le sens où ils se sont toujours bien défendus (face au souvenir des produits omnivores), sans être foncièrement révolutionnaires, en même temps ce n'est pas ce qu'on leur demande. Leurs autres produits type lait végétaux n'ont eux pas été expérimentés pour l'instant.
le stand Fry's |
Plamil propose des chocolats en tablette et à tartiner, de la mayonnaise et beaucoup d'autres produits. |
The honest carrot propose des plat à base de pois chiches, végétariens et végans sur les marchés, festivals et proposent la livraison en ligne (uniquement en Angleterre). Rien de chez eux n'a pu être goûté, néanmoins, plusieurs de leurs burgers me font légèrement de l’œil pour la prochaine fois ! Ils proposent également des falafels, ce qui est normal quand on utilise autant de pois chiches dans toute sa carte.
Stand également pris d’assaut, avec un menu 100% végan pour l'occasion du VegFest |
Un petit exposant proposait des temakis à l'avocat, l'occasion pour moi d'apprendre visuellement la technique, trop habitué que je suis à préparer des makis maison. Ce qui ne faisait pas bien cher le "cours" avec dégustation à la clé ! Un autre stand, intelligemment nommé Happymaki a poussé le concept plus loin, et proposait des rouleaux de makis étoffés, mais conservés en un seul morceau et à croquer tel quel ! Par contre, j'en ai oublié de faire des photos. Leur stand peut proposer des options omnivores selon l’évènement, mais le menu du jour était lui 100% végétalien. Pour l'occasion, les makis étaient enveloppés dans des tracts de l'association the Black Fish.
Temaki à l'avocat |
Pour finir, car il fallait finir par eux, mes grands champions, à savoir Vegusto. A l'heure actuelle, selon moi, les meilleurs fromages et les meilleures saucisses qu'il puisse m'être proposé. Ils dépassent même en termes de qualité et de goût les saucisses qu'il m'a été donné de manger en omnivore. Puisse cette marque se démocratiser toujours plus pour parvenir à atteindre des prix plus abordables. Il est possible, à Londres, de les acheter au rayon du Whole Food Market de South Kensington.
Les fromages sont sans gluten et sans huile de palme, fondent agréablement, ont un excellent goût proche des comté, bleu, emmental... Je pourrais tellement en dire qu'ils mériteraient un article pour eux seuls, encore. Ces derniers proposaient des hot-dog et des farmhouse sausages en sandwich (photo), agréablement grillées, elles raviront tous les barbecues de l'été. Leur seul défaut ? Quand on voit le stand, on voudrait absolument tout acheter.
Les saucisses en train de griller en arrière-plan, les fromages exposés au premier plan. |
Farmhouse Sausage (ketchup) et Hot-Dog (moutarde). J'aurais pu manger une dizaine de chacun d'eux. |
F) Achats et Bilan
Autant de choses à voir ne pouvaient pas rester sans aucun achat, voici leurs photos. Tout d'abord, achat d'un tee-shirt chez Sea Sheperd, en coton bio et équitable histoire d'être cohérent jusqu'au bout. Découverte du magazine Vegan Life, un GROS achat au stand vegusto de divers fromages et surtout du mushroom burger !
Enfin, l'adhésion à la Vegan Society donnait droit à un sac cadeau avec plusieurs échantillons de produits de sponsors en tous genre.
Parce que les dauphins du Marineland le méritent. |
Magazine, laits végétaux, poudre de caroube, BEAUCOUP de produits Vegusto, fiches d'informations Viva! |
Voici les quelques options du monde végan a qui il a été possible de rendre visite en à peine deux jours de festival. Lorsqu'on devient végétalien, que ce soit pour les animaux, l'éthique, la planète ou la santé, il arrive qu'on se sente un peu esseulé ou presque extraterrestre, au milieu de ses anciennes habitudes qui soudainement nous apparaissent telles qu'elles sont vraiment.
Puis, on se retrouve dans un lieu avec plus de 6.500 personnes qui ont fait le même choix de cesser parmi plus de 10.000 visiteurs sur les deux jours, pour partager des offres incroyablement variées, de la nourriture la plus saine à la pâtisserie la plus grasse en passant par des rouleaux de makis puis des hot-dogs pour ainsi dire encore meilleurs que ce qu'on a pu connaitre. Un peu loin des clichés salade/carotte/graines tout ça, non ? De cette façon, on se rend compte que rien n'a été abandonné, que l'on ne vit pas plus mal qu'avant, tout en faisant beaucoup moins de mal. Il suffit de savoir où regarder.
Selon leur sondage, après leur passage au VegFest (voir le site), 2150 personnes ont décidé de changer d'alimentation. 900 végétariens ont dit vouloir devenir végan, 100 omnivores ont fait le passage à végétariens, et 1150 omnivores ont déclaré vouloir réduire leur viande. Plutôt un beau succès, auquel je reviendrais sans hésiter !
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